Un peu d'histoire

A l'origine, il y avait Equinox...

Nous (Ph1 et Ph2...) nous sommes rencontrés au collège Robespierre à Ivry-sur-Seine en 1976. Avec Daniel Elkaïm (claviers), Serge Kakon (basse) et Luc Quilleret (chant), nous avions créé le groupe Equinox.

Philippe Moati et Daniel Elkaïm en 1976

 

Philippe Mercier en 1977

Après un an de rodage autour de reprises, le groupe s'est lancé en 1977 dans l'ambitieux projet d'un "concept album", Célestin, le fou du Royaume de Nacre (Genesis avait publié The Lamb deux ans plus tôt et, la même année, Ange sortait Par les fils de Mandrin...). En cassant nos tirelires, nous avons autoproduit un "45 tours" avec Le Fou du Royaume de Nacre en face A et Alicia en face B. Le disque n'a été vendu qu'à nos camarades de collège et au sein de nos familles mais nous n'étions pas peu fiers d'avoir réussi, à 14 ans, à mener à bien ce projet. A la fin de scolaire, nous avons joué Célestin à la salle des conférences d'Ivry-sur-Seine, devant tout le collège...

Equinox en concert, salle des conférences à Ivry-sur-seine en 1977

Consulter l'album photo de l'enregistrement du 45 tours

En 1978, après le départ de Luc, Equinox devient Jouvence, et Patrick Emau - rencontré au lycée -  devient notre chanteur. L'année sera marquée par un passage à la télévision (dans la même émission que Les Forbans, nos amis de collège qui, eux, ont fait carrière !) et plusieurs concerts dans la région.

 

Un grand moment (pour nous !) : notre passage à la télé en 1978...

Jouvence en 1980 (en haut : Philippe Mercier (batterie), Marc Herbulot (sono), Patrick Emau (chant)

en bas : Serge Kakin (basse), Philippe Moati (guitare), Daniel Elkaïm (claviers)

 

Consulter l'album photo des concerts de Jouvence en 1978

 

Puis le groupe s'est mis à tourner au ralenti : pas de local fixe pour répéter et un investissement croissant des uns ou des autres dans les études, les filles, les motos... A noter tout de même, un passage en studio en 1982 pour l'enregistrement de deux titres (Dante et Dites le avec des fleurs). La maquette est adressée à de nombreuses maisons de disque. Rien... C'est à peu près à ce moment là que Philippe Moati fait l'acquisition d'un magnétophone Teac 4 pistes et - très inspiré de l'expérience de Mike Oldfield - se lance dans le travail en solo (un "home-studio" avant l'heure).

La vie s'est chargée de dissoudre Jouvence. Le rêve de jeunesse de devenir musiciens professionnels s'est effacé devant la réalité du lancement dans la vie active ou des études longues. Philippe Moati continue en solo et se met aux claviers.  Philippe Mercier le rejoint en 1988 pour former Ph2. Le midi est passé par là ! Désormais, plus besoin d'un studio de répétition et d'une prise de son fastidieuse pour enregistrer la batterie. Équipé d'une Roland R8, Philippe Mercier peut naturellement ajouter ses percussions à la musique de Philippe Moati. 

De cette nouvelle collaboration naîtront deux CD auto-produits : Portraits de famille en 1996 et Une Vie en 2002 (et oui ! Nous travaillons lentement...). Une nouvelle fois, nous nous sommes heurtés à la difficulté de trouver dans la filière musicale des preneurs pour ce type de musique, d'autant plus que tous les titres sont instrumentaux. L'échec de la promotion d'Une Vie a été suivi d'un bref passage à vide. Difficile de ne faire de la musique que pour soi et ses très proches, de ne pouvoir partager son enthousiasme, de se frotter au jugement des autres... Mais la passion de la musique a été la plus forte et nous nous sommes remis à l'ouvrage. Nous disposons aujourd'hui de suffisamment de matériau pour espérer publier notre troisième CD d'ici le début de 2010. Internet - et ce blog en particulier - permet désormais d'envisager de nouveaux moyens de diffusion de notre musique, au-delà des critères commerciaux des maisons de disque, de partir à la recherche de quelques-uns qui partageraient nos goûts musicaux et trouveraient plaisir dans l'écoute de notre musique.

 

 Ph2 en studio pour le mixage de Portraits de famille, 1996

                                                Avec la complicité de notre ami Serge Kakon