Steve Hackett - Out of the Tunnel's Mouth

 

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Nous n'avons jamais perdu de vue Steve Hackett (pour les ignorants, le guitariste de Genesis...). Des albums nombreux et inégaux, mais témoignant toujours de cette volonté, propre à l'esprit du rock progressif, d'aller de l'avant, d'expérimenter...

Avec cet Out ot the Tunnel's Mouth, Steve Hackett nous prouve qu'à plus de 60 ans, il est plus créatif que jamais et, alors que son ex-compère Phil Collins aligne une nouvelle série de niaiseries, il nous gratifie d'un album aux saveurs subtiles.

L'enchaînement des titres est une invitation aux voyages. Les ambiances sont variées mais on retrouve toujours ce souci de la mélodie et des orchestrations soignées. Steve a eu ici le bon goût de nous éviter l'inévitable morceau pseudo-dissonant auquel on a le droit dans la plupart de ses albums. Même la voix de Steve devient presque agréable.

Il nous offre de véritables petites perles. Chacun aura ses préférences. Les miennes vont à Sleepers, en particulier son introduction avec une magnifique guitare classique accompagnée de cordes voluptueuses. J’ai également une faiblesse pour Nomads, notamment son passage flamenco qui, malheureusement, ne décolle pas comme on aurait pu l’espérer. Enfin, mention spéciale, pour le dernier titre de l’album, Last Train to Istanbul, qui comme son nom l’indique dégage d’agréables saveurs orientales. Quand, en plus, on sait que Chris Squire (le bassiste de Yes, encore pour les ignorants) et Antony Phillips (le premier guitariste de Genesis (sur Trespass)) interviennent (discrètement il est vrai) sur plusieurs titres, on sortira convaincu que l’on peut concilier le changement et la continuité.

Karmarkanic - Who's the Boss in the Factory ? (2008)

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Une découverte récente du groupe formé par Jonas Reingold, le bassiste de The Flower Kings (et de the Tangent). Certes, on n'est pas ici dans la grande innovation, et les auditeurs de Flower Kings et consorts ne seront pas dépaysés. Ceci dit, les morceaux sont vraiment bien construits et évitent de céder à la tentation (trop fréquente dans le prog) de la démonstration, de la technicité... voire du cliché. On notera des intonations jazzy assez rares dans ce genre de musique, qui se fonde parfaitement dans l'ensemble. De très belles parties de piano. Et, évidemment, mention spéciale pour la basse de Jonas Reingold, discrète mais efficace, avec de très jolis solos à la fretless. A titre personnel, un vrai penchant pour le titre éponyme qui dégage une belle énergie.

Kaipa - Mindrevolutions (2005)

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Encore la bande de Suédois... On retrouve ici le guitariste et le bassiste de Flower Kings. De notre point de vue, le premier album vraiment intéressant de Kaipa. Avant tout, de très belle mélodie. Ensuite, un chant vraiment bien posée, avec alternance de voix d'hommes et de femmes (vraiment craquante). Beaucoup d'émotion se dégage de tout cela. On se surprend à l'écouter en boucle... Bien sûr, pour faire "prog", les morceaux s'étirent quelquefois inutilement en longueur, avec des solos qui n'en finissent pas... mais on s'y fait ! De la belle composition (même si parfois, on frole la variet'). Mention spéciale pour le titre éponyme et le morceau final. Un seul vrai problème : une vraie difficulté à terminent dignement les morceaux...

Steps Ahead - Magnetic (1986)

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Ritual - The Hemulic Voluntary Band

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En voila du prog original (ou presque...). Un son a minima : plusieurs morceaux totalement acoustiques (avec quelquefois des instruments exotiques...); dans les titres électriques, face à face entre une guitare sans effet et un clavinet... Bref, économie de moyens au profit d'une musique ciselée avec précision. On reconnaît la voix du chanteur de Kaipa, Patrik Lundström (encore un Suédois !). Parfait, comme toujours... Les compositions sont belles et recherchées. Par moment, on atteint des sommets ! A écouter d'urgence.