Yes nous a offert une bien belle soirée...

 

Quel beau concert que celui que nous a offert Yes à l'Olympia le 11 novembre dernier !

Certes, il manquait Jon Anderson et Rick Wakeman, mais les "doublures" n'ont pas démérités et, les vétérans de leur côté, s'ils accusent physiquement le nombre des années, avaient une pêche d'enfer. Le jeu de Steve Howe était précis et inspiré. Chris Squire, égal à lui même, prénait un vrai plaisir à jouer qu'il a réussi à transmettre au public. Même Alan Withe - qui semble bien fatigué -  a eu ses moments de fulgurence... Ils ont joué un répertoire équilibré. Au-delà des incontournales Roundabout et autre And You and I, on a eu le plaisir de rédouvrir - remarquablement joués - des titres de Drama et de Tormato. Bref, une soirée émouvante (quand les reverrons-nous ?) où on a également le plaisir de découvrir qu'on n'est pas le Dernier des Mohicans mais qu'il y a encore beaucoup d'autres comme soi qui aime Yes et qui partagent les valeurs d'une musique authentique et élaborée. Les mauvais esprits prendront plaisir à souligner que Yes n'a fait q'une soirée (dans une salle de taille modeste de surcroît) et que la moyenne d'âge du public ne laisse augurer rien de bon pour l'avenir... mais ne gâchons pas notre plaisir !

 En partage, quelques photos prises de très bonnes places...

 

Le retour du Ouf

Une reprise d'un morceau écrit près de 30 ans plus tôt, en 1977, lorsque Ph2 était encore Equinox. L'original s'appelait Le Fou du Royaume de Nacre (d'où, le Retour du ouf...). Depuis, fort heureusement, nous avons un peu progressé (et la technologie aussi, d'ailleurs). S'il reste la trame, le reste à beaucoup changé et le morceau a été allongé.

Philippe Moati a trouvé là l'occasion de laver la honte dont il ne s'était jamais remis : rater dans les grandes largeurs le solo de guitare enregistré dans le 45 tours enregistré alors... Ici (après un certain nombre de prises, il faut bien l'avouer !), le solo (presque identique) est parfait (enfin presque !) ! Un autre grand plaisir : avoir reconstitué (à peu près) le solo de synthè que jouait Daniel...

A l'occasion, nous tenterons de numériser ce fameux 45 tours... Histoire de comparer les deux versions.

Au final, du prog, du vrai, sur 10'20". Et pour nous, la mesure du temps qui passe !

Album Une Vie (2002)

(Illustration : Philippe Mercier)

 

Deuxième CD auto-produit par Ph2.

Le caractère quelque peu aride de Portraits de famille en avait rebuté plus d'un. Sans remettre en cause notre fidélité aux valeurs du rock progressif, nous avions décidé de tenter de faire un peu plus simple, plus accessible. Nous avions compris que notre seul (vague) espoir de débouché commercial pour notre musique résidait dans le secteur de l'illustration musicale. Nous nous sommes donc attachés à diversifier les ambiances et les styles.

Le son est plus "carré". Les percussions de Philippe Mercier ont gagné à l'occasion du passage de la R8 à la SPD 20. Par contre, aucune guitare, ni basse sur cet album qui a été entièrement réalisé au sein du home studio (l'audio était encore mal maîtrisé...). Les oreilles exercées remarqueront que l'équipement en synthé a été complété par un JV 1080.

L'album est ponctué de morceaux courts dont le titre est une variation autour du mot "cyto". L'explication réside dans la commande qui nous avait été faite d'illustrer un film scientifique sur la cytométrie en flux. Notre première expérience d'illustration musicale a tourné court mais le matériau était là et nous l'avons recyclé.

L'album porte le titre du dernier morceau, dont l'ambition est de retracé en quelques minutes les grandes étapes du cycle de vie.

Au total, un album sans doute plus "léger" que le précédent... mais qui n'a pas eu plus de succès commercial !

Pour disposer de l'ensemble des titres de l'album (non compressés), du boitier et de la jaquette, le CD est à votre disposition. Il ne vous en coûtera que les frais d'acheminement et le mail pour en faire la demande !

Gabrielle

Extrait de l'album Portraits de famille

 

Sans doute l'un des morceaux les plus déjantés de Ph2. On aime ou on déteste (faîtes nous donc connaître votre avis !). Première expérience de composition par "écriture automatique" : le morceau est bâti sur une ligne (au synthé) improvisé. L'orchestration est construite ensuite autour. Au total, ça n'a ni queue ni tête et n'obéit à aucune tonalité. C'est plus facile à dire qu'à faire... Mais nous nous sommes bien amusés !

Une nuit agitée

extrait de l'album Une vie

Un titre plutôt expérimental. Le morceau a été composé selon le principe de "l'écriture automatique" : ici, comme base de départ, une improvisation à partir d'un son de métalophone. Puis l'orchestration est bâtie autour de cette base, retouchée à la marge en cas de besoin. Autre originalité du morceau : la moitié des instruments n'utilise pasle clavier tempéré mais mobilise des intervalles peu communs. D'où une sensation étrange, un peu cahotique... heureusement compensée par l'humour qui se dégage du caractère "fanfare" de la seconde moitié du morceau. Ici, plus encore qu'ailleurs, votre avis nous intéresse !! Devons-nous perséverer dans cette (nous avons pris un grand plaisir à travailleur sur ce morceau) ? Ou bien, c'est la bonne manière de se séparer à jamais de tout public ?